Quelle colle utiliser pour faire un herbier avec des fleurs pressées ?

Créer un herbier fleuri ou un tableau avec des fleurs pressées est une activité délicate qui nécessite le bon choix de colle. L'objectif est de préserver la beauté fragile des fleurs sans les endommager, tout en s'assurant qu'elles restent parfaitement fixées au support.

1. Avec quoi coller des fleurs séchées : colle blanche, vinyle ou classique ?

Pour les projets d’herbiers avec des fleurs séchées et pressées, j’utilise la colle blanche vinylique, qui est tout à fait idéale. Elle présente plusieurs avantages, dont une prise rapide, ce qui me permet de travailler efficacement sans attendre trop longtemps que la colle sèche.

Si vous n'avez pas de colle vinylique sous la main, la colle blanche classique (type Cléopâtre, que l’on trouve dans les supermarchés) fonctionne plutôt bien. Elle est polyvalente et facile à utiliser pour ce type d’artisanat.

2. Coller les fleurs pour créer un herbier

L’important lors de la création d’un herbier ou d’un tableau est de ne pas enduire directement les fleurs de colle. Pour être plus précise, la finesse des pétales peut facilement se déchirer ou se froisser si vous appliquez la colle de manière trop abondante.

Pour une fixation optimale :

- Utilisez un petit pinceau pour appliquer de petits points de colle.

- Fixez délicatement la fleur en déposant de la colle à des endroits stratégiques : aux extrémités des pétales et au centre de la fleur.

- Évitez de surcharger en colle : trop de colle risque d’abîmer les fleurs pressées et d’altérer leur aspect naturel.

3. L'astuce pour une finition propre

Pour éviter que la colle ne déborde ou ne laisse de traces visibles, travaillez avec des petites quantités. Si besoin, une fine couche peut être ajoutée après séchage pour renforcer la fixation, mais toujours avec parcimonie.

Et si vous voulez en savoir plus sur l’art de faire son herbier de fleurs séchées, de la cueillette, au pressage, du collage à l’encadrement, venez assistez à un atelier herbier avec Élodie.

 

Photographe : Camille Jabinet